Mercantile Exchange of Madagascar

MEX Madagascar Revue hebdomadaire

Volume: 86

04 Mars 2019 au 08 Mars 2019

Générée le 11 Mars 2019

 
 
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     METAUX PRECIEUX

 
 
 
 Métaux précieux  Open  High  Low  Close
 SPT-GOLD  3879900  3902400  3841537.5  3887437.5
 SPT-SILVER  45607.5  46822.50  44437,5  45225
 COPPER-MAR19  8805  8865  8623  8693
 
 
        Le cours de l’once d’or se rapproche de son niveau de début d’année à 1284 USD, lesté par une hausse soutenue des marchés actions, à laquelle se greffe une montée du dollar américain.

Le retour marqué du goût pour les actifs risqués, grandement lié à l’optimisme des opérateurs quant à une future détente commerciale, empêche l’or de briller. Par ailleurs, toujours sur le front des fondamentaux, l’amélioration des statistiques macroéconomiques, à l’image d’un PIB américain proche de 3% ou encore d’une contraction moins forte qu’attendu du PMI manufacturier chinois, limite les stratégies de couverture.

De ce fait, l’heure n’est pas à la recherche d’actifs refuges, ce qui toutefois, ne limite en rien le potentiel du métal doré à plus long terme. Rappelons effectivement que l’action des banques centrales, qui se veulent accommodantes, tend à faire fléchir les taux réels, rendant l’or mécaniquement plus attractif puisqu’il ne délivre par définition aucun rendement.

Graphiquement, en unités de temps journalières, l’or présente des signes de faiblesse à l’image du retournement des moyennes mobiles à 20 et 50 jours. Les prises de bénéfices peuvent amener les cours jusqu’au prochain support de taille à 1275 USD, qui coïncide avec la moyenne mobile à 100 jours. Cette zone pourrait susciter une mobilisation des acheteurs, qui viseront dans un premier temps les 1300 USD et par extension, le mur des 1360 USD.

      Le prix du cuivre échangé sur le London Metal Exchange (LME) a souffert sur la semaine alors que les perspectives de l'économie mondiale se sont assombries. Outre le cuivre, l'aluminium et le zinc ont reculé, tandis que le nickel, le plomb et l'étain se sont inscrits dans le vert.

"Après les révisions à la baisses des perspectives de croissance de la zone euro (par la Banque centrale européenne), la Chine a ajouté au pessimisme du marché avec des données sur les exportations en déclin", a commenté Alastair Munro, courtier chez Marex Spectron.

Les investisseurs ont en effet peu apprécié les données des douanes chinoises sur les importations et exportations en février. Le marché des métaux est particulièrement vulnérable à ces chiffres, puisque la Chine est le premier importateur mondial de matières premières.

Les importations de cuivre ont ainsi chuté en février, à 311.000 tonnes, contre 479.000 tonnes en janvier et 352.000 tonnes en février 2018.

"Ceci dit, les importations de minerais de cuivre ont augmenté", ont tempéré les analystes de Capital Economics. Cela suggérerait que la demande réelle chinoise reste robuste, mais que le pays privilégie la production de ses fonderies nationales.

Dans ce contexte, le marché a délaissé le thème du conflit commercial sino-américain, qui avait dicté le cours du cuivre, et des autres métaux dans une moindre mesure, ces dernières semaines.

"Le cuivre était devenu le moyen de parier sur le conflit commercial", les investisseurs tablant sur le lien unissant la demande de métal rouge avec la croissance chinoise, ont résumé les analystes de Bank of America Merrill Lynch.

Les exportations d'aluminium, pour leur part, ont chuté à 343.000 tonnes, contre 552.000 tonnes en janvier.

Le cours du nickel reste positif sur la semaine. Avant d'être mis sous pression comme les autres métaux à partir de jeudi, le métal s'était envolé mercredi à 13.765 dollars la tonne, son plus haut niveau depuis plus de six mois.

"Le groupe minier Vale a jusqu'au 8 mars pour mettre fin à ses opérations dans la mine d'Onca Puma (au Brésil), qui a produit 6.100 tonnes au troisième trimestre 2018", a commenté Dee Perera, courtière chez Marex Spectron.

La justice brésilienne demande au groupe d'arrêter ses activités tant qu'il ne respecte pas ses obligations environnementales.

Le groupe brésilien, déjà sous pression des autorités après que la rupture d'un barrage a fait 186 morts, va faire appel de la décision, selon des informations citées par Bloomberg, qui souligne que Vale a déjà fait appel avec succès après des demandes similaires en 2015, 2017 et 2018.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.375 dollars vendredi à 14H40 GMT, contre 6.450,50 dollars le vendredi précédent à la même heure.
  • L'aluminium valait 1.876 dollars la tonne, contre 1.920,50 dollars.
  • Le plomb valait 2.089 dollars la tonne, contre 2.075 dollars.
  • L'étain valait 21.420 dollars la tonne, contre 21.355 dollars.
  • Le nickel valait 13.170 dollars la tonne, contre 13.060 dollars.
  • Le zinc valait 2.708 dollars la tonne, contre 2.720 dollars.
 
 
 
 

     ENERGIE

 
 
 
 Energie  Open  High  Low  Close
 CL-MEXM-MAR19  167640  171570  163560  168540
 BRC-MEXM-APR19  195840  201000  193710  197005
 NG-MEXM-MAR19  8538  8688  8436  8588
 
 
  Les prix du pétrole ont chuté vendredi dans le sillage d'indicateurs économiques jugés décevants sur les importations chinoises ainsi que sur l'emploi américain, ces deux éléments entretenant les craintes d'un ralentissement économique mondial.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 65,74 dollars à Londres, en baisse de 56 cents par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril américain de WTI pour le contrat d'avril a cédé 59 cents à 56,07 dollars.

"Les chiffres économiques en provenance de Chine et des Etats-Unis ont ravivé quelques inquiétudes parmi les investisseurs quant aux risques de récession qui pèsent actuellement", a réagi Mike Lynch de SEER.

L'appétit de la Chine pour le brut reste gargantuesque, avec 39,23 millions de tonnes importées en février. Si les importations sont en légère baisse par rapport à janvier (42,6 millions de tonnes) en raison d'un effet calendaire, elles grimpent nettement par rapport à février 2018 (32,26 millions de tonnes).

"Nous pensons que la vigueur des importations de pétrole s'explique par la nécessité de constituer des réserves pour de nouvelles raffineries", ont commenté les analystes de Capital Economics.

Mais le marché s'est davantage focalisé vendredi sur les importations tous produits confondus, qui ont chuté en février de 5,2% par rapport à l'année précédente.

"Les données des douanes chinoises étaient très mauvaises, elles sont venues décupler les craintes sur la croissance mondiale", a résumé Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Egalement source d'inquiétudes pour les investisseurs, l'effondrement surprise en février des créations d'emplois aux Etats-Unis, reflétant le contre-coup du "shutdown" de l'administration le mois d'avant mais aussi les difficultés de plus en plus grandes des entreprises à pourvoir des emplois.

Les cours du brut ont plongé peu après la publication de ce rapport, avant progressivement de se ressaisir en cours de séance pour finir en petite baisse.

"Juste avant le week-end, certains se sont peut-être dit que les cours avaient un peu trop baissé durant la séance", a analysé Mike Lynch.

Egalement source d'apaisement des craintes en fin de journée, la publication par la société américaine Baker Hughes du nombre de puits de forage actifs aux Etats-Unis.

Au 8 mars, 834 puits de pétrole étaient actifs dans le pays, soit 9 de moins qu'une semaine auparavant, suggérant que la production américaine pourrait être un peu moins vigoureuse dans les prochaines semaines.
 
 
 
 

     AGRICULTURE

 
 
 
 Agriculture  Open  High  Low  Close
 WT-M-MAR 18  13747  13927  13042  13141
 
 
  Lundi, une large bande de la ceinture de blé américaine affichait des températures inférieures à -18 degrés Celsius (-0 degrés Fahrenheit), ce qui a endommagé des cultures qui n'avaient pas de couche de neige protectrice, selon World Weather Inc. Les températures jusqu'au 4 janvier devraient se situer entre 15 et 25 degrés sous la normale entre les plaines du Sud et la vallée de l'Ohio, selon les prévisions du Service météorologique national. Le refroidissement peut aussi ralentir le mouvement du grain à mesure que la glace s'accumule sur les rivières et les voies ferrées.

En mars, les prix à terme du blé de force rouge d'hiver et du blé tendre rouge d'hiver ont atteint leur plus haut niveau depuis le début de décembre à Chicago, tandis que le contrat à terme sur le bétail de février a atteint un sommet sur un mois. Les prix à terme des bovins d'engraissement ont augmenté jusqu'à 4,5 cents, soit la limite d'échange.

Pour le blé, " une mortalité hivernale généralisée s'est produite lundi dans le sud-est du Colorado, une grande partie du Kansas, l'extrême nord de l'Oklahoma, le centre du Missouri, le sud de l'Illinois et le sud-ouest de l'Indiana ", selon Radiant Solutions.

On ne connaîtra pas toute l'étendue des dommages causés au grain avant que la culture ne reprenne au printemps, a déclaré Mike O'Dea, consultant en gestion des risques pour INTL FCStone à Kansas City, Missouri. Le blé d'hiver est semé à l'automne et reste dormant pendant les mois d'hiver jusqu'à ce qu'un temps plus chaud favorise le développement des plantes. Plusieurs des principaux États américains à forte croissance ont également été confrontés à une sécheresse croissante au cours des derniers mois.

Le temps froid signifie qu'il faut plus de temps aux bovins pour ajouter des livres, bien que l'impact ne devrait pas durer longtemps, a déclaré Dennis Smith, directeur de comptes principal chez Archer Financial Services à Chicago. Alors que les porcs et la volaille sont principalement élevés à l'intérieur, les bovins paissent dans les pâturages et se regroupent dans les parcs d'engraissement extérieurs tout au long de l'année.

"Quand il fait si froid, ils doivent consommer tellement d'énergie pour rester au chaud que le gain de poids sera minime ", a dit M. Smith. Une fois le gel terminé, " ils se remettront probablement assez rapidement parce que ce ne sera pas un énorme désordre boueux ", grâce au temps sec qu'il a récemment fait, a-t-il dit.
 
 
 
 

     CALENDRIER ECONOMIQUE

    de la semaine du 11 Mars 2019

 
 
 
 HEURE  DEVISE  EVENEMENTS
 Mardi 12 Mars 2019
 15 : 30  USD  CPI (m/m)
 16 : 30  USD  Permis de construire
 Mercredi 13 Mars 2019
 15 : 30  USD  PPI (m/m)
 Jeudi 14 Mars 2019
 5 : 00  USD  CNY Production industrielle (y/y)
 15 : 30  USD  Ventes au détail (m/m)
 
 
 
Promoteur    
Pride Holding
 
 
 
UNIVERSITÉ D'ANTANANARIVO
avec le Département Gestion de la Faculté DEGS de l’Université d’Antanarivo
 
 
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