Mercantile Exchange of Madagascar

MEX Madagascar Revue hebdomadaire

Volume: 59

20 Août au 24 Août 2018

Générée le 27 Août 2018

 
 
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     METAUX PRECIEUX

 
 
 
 Métaux précieux  Open  High  Low  Close
 SPT-GOLD  3 550 837.5  3 610 687.5  3 548 137.5  3 610 687.5
 SPT-SILVER  44 302.5  43 695  43 627.5  43 695
 COOPER  6 629  6 723  6 605  6 723
 
 
 
La tendance était relativement à la baisse au niveau des marchés financiers européens vers la fin de la semaine dernière. Ainsi, le DAX de Francfort accuse un recul de l’ordre de 0,7 % alors que le FTSE de Londres perd 0,5 %, tout comme le CAC 40 de Paris. Ce mouvement baissier s’explique essentiellement par l’inquiétude ressentie auprès des opérateurs surtout suite à la crise turque et aux dernière évolutions du dossier Brexit. Selon certains analystes financiers, si la livre turque s’est redressée quelque peu récemment, la crise du pays reste encore d’actualité. Ceci dit, d’autres pays plus grands parmi les marchés émergents se trouvent en bien meilleure position que la Turquie et des crises similaires y sont fort peu probables. Par ailleurs, le sujet du Brexit représente lui aussi une source d’angoisse auprès des investisseurs. Afin d’y remédier, un accord sera trouvé d’ici cet automne. Dans ce contexte, le métal jaune entame la semaine dans le rouge et affiche une variation négative de 0,65.
 
 
 
 

     Energie

 
 
 
 Energie  Open  High  Low  Close
 BRC-MEXM-OCT18  179 175  189 025  178 550  189 025
 CL-MEXM-SEP18  195 240  205 375  194 550  205 375
 
 
  Les cours du pétrole montaient à nouveau vendredi en cours d'échanges européens alors que les investisseurs profitaient de la faiblesse du dollar pour effectuer des achats avec d'autres devises. Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,62 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,45 dollar à 69,28 dollars une heure après son ouverture .Le Brent a touché vers 13H50 GMT son plus haut niveau en près d'un mois et demi à 76,42 dollars. "Le pétrole a reçu un coup de fouet du marché des changes", alors que le dollar reculait, a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.

"Les sanctions iraniennes commencent à mordre sur l'offre du marché de l'énergie", a ajoué Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets. Les mesures prises par Washington dans le cadre de la sortie des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien empêcheront début novembre les importateurs de pétrole de se fournir auprès de Téhéran. Alors que les acheteurs se préparent à l'entrée en vigueur de ces sanctions, les exportations iraniennes reculent déjà. «L’Iran est le troisième plus grand producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), et sa production pourrait reculer d'entre 1 million et 2,5 millions de barils par jour", a ajouté M. Hatsaturjants. La semaine prochaine, certains des membres de l'OPEP ainsi que des représentants de leurs partenaires, qui contrôlent leurs extractions depuis début 2017 pour éviter un surplus de l'offre, se réuniront. Le ministre iranien de l'Energie sera convié à cette réunion, alors que Téhéran accuse ses partenaires saoudiens et russes de les pénaliser en augmentant leurs productions respectives, ce qui atténue les effets négatifs des sanctions pour les autres pays que l'Iran. Les cours du pétrole montaient pour une cinquième séance consécutive mercredi en cours d'échanges européens avant les données officielles hebdomadaires sur les réserves des Etats-Unis, une première estimation faisant état d'une baisse marquée des stocks de brut. Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 74,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,53 dollar par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,44 dollar à 67,28 dollars une heure après son ouverture. Dans un marché incertain du fait des risques sur la demande (tensions commerciales et craintes sur la croissance chinoise) aussi bien que sur l'offre (sanctions américaines contre l'Iran), les investisseurs se focalisent sur les réserves mondiales. «Avec un appétit soutenu des raffineries aux États-Unis, en Arabie saoudite et en Asie, la croissance sur un an de la demande a dépassé le million de barils par jour en juin pour la première fois depuis janvier", ont commenté les analystes de JBC Energy. Les réserves américaines des États-Unis sont en particulier un indicateur hebdomadaire de l'offre et de la demande d'un des premiers producteurs et consommateurs mondiaux. Alors que l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera ses données officielles en cours de séance, les investisseurs se penchaient d'ores et déjà sur les chiffres publiés par l'American petroleum institute (API). L'API a fait état d'une baisse plus marquée que prévu", ont noté les analystes de Commerzbank. Si l'EIA confirme cette chute des stocks, "les réserves américaines continueraient leur zig-zag (entre hausse et baisse des réserves de brut) qui a été entamé au début de l'été", ont-ils remarqué. Pour les stocks arrêtés au 17 août, les analystes tablent sur un recul de 2 millions de barils des stocks de brut, de un million de barils des stocks d'essence et sur une hausse de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg. Le géant pétrolier français Total s'est officiellement désengagé de ses projets d'investissements de plusieurs milliards de dollars en Iran, une conséquence directe du rétablissement des sanctions américaines contre ce pays et de l'incapacité de grands groupes européens à s'y soustraire. «Total a officiellement mis fin à l'accord pour le développement de la phase 11 du (gisement gazier) South Pars", a dit le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh, à l'agence Icana, liée au Parlement. «Cela fait plus de deux mois qu'il avait annoncé qu'il mettrait fin au contrat", a-t-il ajouté. Devant le Parlement, M. Zanghaneh a par ailleurs souligné l'état désastreux, selon lui, des infrastructures pétrolières et gazières, nécessitant une rénovation que l'Iran ne peut financer. Après son retrait unilatéral en mai de l'accord nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, Washington a rétabli le 6 août une première série de sanctions contre Téhéran, suivie d'une deuxième en novembre qui ciblera le secteur pétrolier. Les autres signataires de l'accord --Grande-Bretagne, France, Allemagne, Chine et Russie-- ont émis le souhait de ne pas s'en retirer, mais leurs entreprises risquent de lourdes sanctions si elles restent. Total avait déjà indiqué qu'il lui serait impossible de rester en Iran sans une dérogation de la part des autorités américaines, qui ne lui a pas été accordée. A la tête d'un consortium avec le chinois CNPCI et l'iranien Petro pars, l'entreprise française a signé en juillet 2017 un accord gazier d'un montant de 4,9 milliards de dollars pour le développement d'un vaste champ offshore dans le sud. Elle devait commencer par investir un milliard de dollars dans le projet mais a indiqué en mai avoir dépensé moins de 40 millions d'euros en raison de l'incertitude croissante liée au rétablissement des sanctions américaines. Avec des actifs totalisant 10 milliards de dollars aux États-Unis et des banques américaines impliquées dans 90% de ses opérations financières, Total aurait été fortement touché par les sanctions contre Téhéran. Il n'a pas été indiqué à ce stade si le chinois CNPCI prendrait la tête du consortium à la place de Total. L’Iran reste à ce jour prudent face aux investissements chinois en raison de mauvaises expériences, un contrat ayant déjà été suspendu avec CNPCI en 2011 après l'incapacité du groupe chinois à mener à bien le projet dans le champ de South Pars. Le besoin urgent d'attirer des investissements pour moderniser les infrastructures énergétiques a contribué à la signature par Téhéran de l'accord nucléaire en 2015.Bijan Namdar Zanganeh s'est rendu au Parlement lundi afin de répondre à des questions concernant la sécurité après plusieurs incendies dans des raffineries. "Une grande partie de l'industrie pétrolière est vétuste et la nécessaire rénovation n'a pas eu lieu", a-t-il déclaré, selon l'agence officielle Irna. Il a indiqué que des tubes se retrouvaient troués quotidiennement dans des installations du sud en raison de leur vétusté. Certaines raffineries sont vieilles de 80 ans, "alors que la durée de vie d'une usine est plutôt de 30 ans (...). Nous n'avons pas de quoi les rénover", a-t-il ajouté. Le rétablissement des sanctions américaines intervient dans un contexte de crise économique et monétaire, l'Iran souffrant d'un taux de chômage élevé et d'une forte inflation. Le rial iranien a plongé, perdant près des deux tiers de sa valeur en six mois
 
 
 
 

     Agriculture

 
 
 
 Agriculture  Open  High  Low  Close
 WT-M-SEP18  13 550  14 069  18 825  12 825
 
 
  La semaine du 20 au 24 Août 2018, le cours du blé était dans une tendance baissière. Les prix du blé étaient en baisse lundi à la mi-journée, après une forte hausse en fin de semaine sur fond de rumeurs de restriction des exportations russes. Le cours a continué de diminuer le mardi en raison des prises de profits des opérateurs boursiers après les fortes hausses de la semaine dernière. Les prix du blé continuaient de descendre mercredi, en raison d'une pression persistante à la vente, et notamment de rumeurs de restriction des exportations en provenance de Russie, premier exportateur mondial de cette céréale. Les prix du blé étaient toujours orientés à la baisse, jeudi à la mi-journée, après avoir flambé ces dernières semaines et au lendemain d'une journée de stabilisation des cours. Le vendredi les produits agricoles ont reculé jeudi à Chicago, freinés par l'absence d'avancées concrètes dans les discussions commerciales que mènent actuellement les Etats-Unis avec la Chine d'une part et le Mexique d'autre part.  
 
 
 

     CALENDRIER ECONOMIQUE

 
 
 
 HEURE  DEVISE  EVENEMENTS
 Lundi, 27 Août 2018
 11H00  EUR  Climat d’affaires Allemand Ifo
 Mardi, 28 Août 2018
 17H00  USD  CB La confiance des consommateurs
 Mercredi, 29 Août 2018
 15H30  USD  Prelim GDP (q/q)
 17H30  USD  Stock du pétrole brut
 Jeudi, 30 Août 2018
 15H30  USD  Revendication au chomage
 Vendredi, 31 Août 2018
 16H45  USD  Chicago PMI
 17H00  USD  Sentiment du consommateur UoM Révisé
 
 
 
Promoteur    
Pride Holding
 
 
 
UNIVERSITÉ D'ANTANANARIVO
avec le Département Gestion de la Faculté DEGS de l’Université d’Antanarivo
 
 
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